Appel à témoignages de praticiens ou de patients qui pourraient confirmer de façon concrète au moins une des accusations de Jean-Yves Grall (ARS) contre le Dr Roux. Dans le cadre de leur quête de vérité les opérés du Dr Roux s'engagent à la publier sur ce site. Merci. hubertdechevigny@gmail.com (ndlr: 10 ans - 30.000 visiteurs - personne en mesure de confirmer ces accusations).

jeudi 12 janvier 2012

ARS, des plaintes suspectes


On apprend dans le délibéré de l'ordre des médecins, qui a rejeté la plainte de l'ARS, que celle-ci a diligenté "des enquêtes téléphoniques" auprès "des membres de la famille de malades décédés".
C'est la première fois qu'il est fait état, dans un document officiel, de ces "enquêtes téléphoniques" de l'ARS. C'est important. L'enquête indépendante des patients, avec toute la rigueur qu'on lui connaît, avait recueilli en effet des témoignages verbaux de plusieurs de ces familles, mais sans jamais en faire état, faute de preuve écrite. Aujourd'hui, c'est différent.
Voilà ce que disaient ces familles offusquées: "des médecins de Nancy nous ont appelé pour savoir si on accepterait de porter plainte contre le Dr. Roux. On a refusé". Aujourd'hui, grâce au travail de l'ordre des médecins, on a la preuve écrite que l'ARS est l'auteur de ces appels téléphoniques. C'est grave cette incitation à la délation de la part d'un organisme de tutelle. Et cela met très mal-à-l'aise les patients que nous sommes.
On comprend mieux la décision de l'ordre des médecins de rejeter en bloc les accusations de l'ARS et de refuser la révocation du Dr. Roux.
Cette révélation corrobore la découverte, par l'enquête des patients, de 3 courriers d'une famille de patient décédé qui font clairement état d'incitations de Mr. Grall à porter plainte contre le Dr. Roux devant l'ordre des médecins.
Les quelques plaintes qui nous ont été présentées dans la presse comme plaintes spontanées de familles contre le Dr. Roux, sont en réalité des plaintes arrachées au compte goutte par l'ARS qui avait pris soin de créer préalablement un contexte médiatique défavorable au Dr. Roux. Et encore, ce sont au mieux des plaintes contre X, jamais contre le Dr. Roux, car plusieurs des cas présentés n'ont jamais été opérés par le Dr. Roux. Aussi incroyable que cela puisse paraître.
Combien de familles de patients décédés ont été ainsi tourmentées sans pudeur par l'ARS ? Compte tenu des moyens humains dont dispose l'ARS et de l'acharnement dont elle a fait preuve dans ce dossier, on peut supposer que peu d'entre elles y ont échappé. Et pour quels résultats ?
En réalité, ces plaintes contre X se comptent sur les doigts de la main. Encore faut-il qu'elles soient recevables par la Commission des Recours et d'Indemnisation des accidents médicaux (CRCI) ou un collège d'experts désigné, ce qui en 22 ans et 8000 opérés n'est jamais arrivé. Et même si la faute était avérée par la CRCI, encore faut-il qu'elle soit imputée aux chirurgiens et non aux cardiologues, aux anesthésistes ou aux réanimateurs. Et si elle était imputée aux chirurgiens, encore faut-il que ce soit le Dr. Roux qui l'ait opéré et non un de ses collègues comme c'est le cas pour certaines.
On voit que les chances d'aboutir de ces quelques plaintes arrachées aux familles par l'ARS sont quasi nulles (ce qui n'empêche pas l'ARS d'en faire largement état dans la presse). C'est sans doute ce qui explique qu'un an plus tard, jamais personne n'a vu la couleur de ces plaintes, aucune instance ne les ayant jugées recevables, la dernière instance en date étant le conseil de discipline de l'ordre des médecins.

Hubert de Chevigny
Président des opérés du cœur "Metz a du cœur".