Appel à témoignages de praticiens ou de patients qui pourraient confirmer de façon concrète au moins une des accusations de Jean-Yves Grall (ARS) contre le Dr Roux. Dans le cadre de leur quête de vérité les opérés du Dr Roux s'engagent à la publier sur ce site. Merci. hubertdechevigny@gmail.com (ndlr: 10 ans - 30.000 visiteurs - personne en mesure de confirmer ces accusations).

vendredi 9 novembre 2012

L'affaire du Dr Roux pour les nuls


Pour se faire une intime conviction sur l'affaire du Dr Roux, nul n'est besoin d'enquêter minutieusement comme nous l'avons fait. Aujourd'hui, il suffit de prendre connaissance des différentes étapes de cette affaire et de les considérer avec bon sens.

A la grande surprise de tous les professionnels de la santé, le Dr Roux, chef de service réputé de la chirurgie cardiaque du CHR de Metz, a été suspendu puis révoqué à l'initiative d'un seul homme, Mr Grall, directeur de l'agence régionale de la santé (ARS), qui avait préalablement lancé une violente campagne de presse diffamatoire contre le Dr Roux sur fond d'escroquerie et de "taux de mortalité effroyable". Qu'en est-il en vérité ?

Normalement de telles révélations, si elles sont exactes, devraient être rapidement confirmées par des preuves convaincantesIci c'est tout le contraire qui s'est passé. De semaine en semaine, tous les rebondissements viennent semer le doute sur les accusations de Mr Grall. Aucun élément n'est venu les corroborer. C'est ce qui a intrigué le bon sens des patients et a motivé leur quête de vérité dans la transparence en interrogeant les différents protagonistes de ce dossier, en épluchant tous les documents disponibles et en livrant leurs conclusions sur ce site. Résultat: beaucoup d'interrogations.

Quand on apprend, à la faveur d'un sondage, que les 19 cardiologues lorrains qui confiaient leurs patients au Dr Roux depuis 20 ans n'accordent aucun crédit aux accusations de Mr Grall, qu'ils déclarent tous faire confiance au Dr Roux et lui confieront à nouveau leurs patients les plus graves dés qu'il sera réhabilité.
Faut-il remettre en cause la compétence des cardiologues lorrains ou les accusations de Mr Grall ?

Quand on sait que le Dr Roux a été blanchi par toutes les instances: la commission d'activité libérale (CAL), le comité médical d'établissement (CME), le conseil de discipline des hôpitaux publics (CNG), le conseil de discipline de l'ordre des médecins, mais que seul Mr Grall et ses proches l'ont sanctionné (voir document "blanchi par toutes les instances, révoqué par Grall...").
Faut-il remettre en cause la compétence de toutes ces instances ou les accusations de Mr Grall ?

Quand on sait que le "rapport d'experts" de l'ARS, seule justification des accusations de Mr Grall, ne comporte pas moins de 139 contrevérités sur ses 31 pages, au dire de la directrice du CHR pourtant elle-même révocable à tout instant par Mr Grall.
Doit-on remettre en cause l'objectivité de l'analyse de la directrice du CHR ou le si fragile rapport d'expert de l'ARS ?

Quand on sait que ce que Mr Grall appelle le "rapport d'experts," experts qui en réalité ne répondent qu'à lui, pas à la justice, a été réduit au rang de "rapport de sachants choisis par Mr Grall," par le magistrat qui présidait le conseil de discipline de l'ordre des médecins.
Doit-on remettre en cause le discernement de ce magistrat ou le terme "d'experts" pour qualifier les hommes de Mr Grall ?

Quand on sait que, son armada d'enquêteurs n'ayant pas trouvé d'irrégularité, Mr Grall a dû abandonner subrepticement ses accusations d'escroquerie devant le conseil de discipline de l'ordre des médecins, après en avoir fait un thème majeur de sa campagne de presse contre le Dr Roux. (Et sans jamais lui faire d'excuses).
Devant une telle dérobade, on est en droit d'avoir des doutes également sur le bien-fondé des autres accusations de Mr Grall.

Quand on sait que le taux de mortalité était en réalité en dessous de la moyenne nationale (3,4%, voir le rapport Lecoq du CNG) lorsque Mr Grall a fermé le service du Dr Roux soit disant pour "mortalité effroyable" et que depuis cette découverte par les patients, Grall, si prolixe au départ, refuse de s'en expliquer devant la presse.
On n'a plus de doute sur la mauvaise foi de Mr Grall.

Quand on sait que Grall, qui a exercé ses fonctions pendant 4 ans en Lorraine (ARH puis ARS), n'a jamais rencontré le Dr Roux, même quand il a fermé son service, alors que le code de la santé l'oblige à travailler "en concertation avec les professionnels de la santé." Il ne s'est adressé au Dr Roux que par journalistes interposés, d'abord pour l'invectiver puis pour le suspendre. 
Il est clair que, au-delà de ses difficultés à communiquer avec les praticiens, Grall a fait du Dr Roux son souffre-douleur.

Quand on apprend, par la délibération du conseil de discipline de l'ordre des médecins, que les services de Mr Grall, à cours de preuves contre le Dr Roux, ont été jusqu'à contacter secrètement les familles de cas graves décédés pour leur proposer de porter plainte contre le Dr Roux (sans résultat).
On mesure l'acharnement de Mr Grall sur le Dr Roux.

En résumé : Le rapport d'expert accusateur de l'ARS était bourré de contrevérités. Les experts n'en étaient pas. Le taux de mortalité était normal. Les honoraires du Dr Roux étaient irréprochables. Toutes les instances disciplinaires ont blanchi le Dr Roux et confondu Grall. Les cardiologues Lorrains, démentent en bloc les allégations de Grall. Et parallèlement rien, absolument rien, n'est venu confirmer les accusations de Grall.
C'est ce qu'on appelle en terme juridique un faisceau d'indices concordants.

Le bon sens suffit à conclure qu'on est en présence d'une imposture. Rien ne justifiait ni la fermeture du service du Dr Roux, ni sa révocation. 

Pourquoi cet acharnement personnel de Mr Grall contre le Dr Roux ?

Face à tant de contradictions, notre enquête a pu identifier la vraie raison de cette machination. Du moins la seule plausible. Les motivations de Mr Grall sont en fait très personnelles. Ses préoccupations ne sont ni les compétences du Dr Roux, ni même la protection des patients.

Mr Grall avait été missionné en Lorraine entre autre pour supprimer un des 3 plateaux de chirurgie cardiaque (voir le SIOS publié le 23 juin 2008). N'ayant apparemment pas le courage de réunir autour d'une table les 3 chefs de service concernés, des hommes forts, pour envisager une fusion, Il a tardé, mais il savait qu'une promotion qui l'attendait à Paris risquait de lui échapper. Alors, pour gagner du temps, fort de l'appareil administratif et des protections dont il dispose, Il a imaginé ce scénario: décapiter le service de Metz en assassinant médiatiquement et professionnellement le Dr Roux avec des accusations invérifiables sur le champs, et ainsi justifier la fermeture d'urgence de ce service pour le fondre ensuite avec celui de Nancy. Ce qu'il fit. Il fut promu.

C'est tout l'art de cette méthode : Grall fait diversion en lançant des leurres: le taux de mortalité et les honoraires, pistes sur lesquelles les médias et les instances professionnelles et juridiques vont s'essouffler sans jamais trouver une seule preuve. Normal il n'y en a pas. Les vraies raisons sont ailleurs, politiques voire carriéristes. Sur ce vrai terrain, personne ne viendra l'inquiéter.
Voilà un administratif diablement efficace, il a rempli sa mission dans un temps record, peu importe si c'est aux dépens d'un grand praticien du secteur public et des patients de Lorraine. Quand à la méthode, l'administration fermera pudiquement les yeux et refusera toute enquête administrative afin que personne n'aille y voir de trop près. Ce que nous, les patients, avons fait.

Le Dr Roux a-t-il été réhabilité ?

Aujourd'hui le Dr Roux a été révoqué de l'hôpital public. Pas de salaire. Pas d'indemnité. Et aucune possibilité de gagner sa vie dans le privé vu la réputation que Grall lui a gravé dans le marbre d'internet. C'est ce qu'on appelle la double peine. Mais pour une faute qu'il n'a pas commise ! Certes le Dr Roux a immédiatement saisi le tribunal administratif, mais celui-ci lui donnera raison quand il statuera, dans 4 à 5 ans, voire plus.

La stratégie de Grall est simple: Il sait que tôt ou tard celui qu'il a privé de ressources depuis 2 ans, n'aura plus les moyens de se défendre (4 avocats). Alors, Grall joue la montre, il profite de son poste de directeur de la santé et de ses nombreux réseaux pour harceler le Dr Roux en multipliant les fronts, grâce aux moyens illimités que l'administration met à sa disposition. Avant d'être rattrapé peut-être lui-même un jour par la justice.

Par exemple, après l'échec de Grall en première instance devant l'ordre des médecins, l'ARS fait appel. Quand on demande au nouveau directeur pourquoi il a signé cet appel ? Il nous répond que lui, en temps qu'ARS, n'a rien à reprocher au Dr Roux (pourquoi ne pas le dire à la presse ?), mais il nous explique clairement qu'il ne veut pas aller contre la volonté de Grall devenu directeur de la santé ! Qui ainsi gagne du temps.

Autre exemple. Grâce à son nouveau poste de directeur de la santé qui l'amène à rencontrer deux fois par mois le directeur de l'assurance maladie, Grall a réussi à le persuader de déposer plainte lui aussi contre le Dr Roux devant l'ordre des médecins. Un copier/coller de la plainte de l'ARS mais 2 ans plus tard. Ironie du sort, le directeur de l'assurance maladie avait simplement oublié que son organisme était le premier à blanchir le Dr Roux 18 mois plus tôt (courrier du 10 décembre 2010) ! Le directeur de l'assurance maladie pense-t-il vraiment gagner devant l'ordre des médecins là où l'ARS a échoué avec le même dossier ? Non, c'est plus vraisemblablement pour permettre à son ami Grall de gagner du temps.

Pour continuer dans la même veine. Sachant que les accusations de Grall contre le Dr Roux sont des généralités non étayées qui ne résisteraient pas à une étude cas par cas, c'est là où l'attendait le Dr Roux. Or face au dossier de défense très complet du Dr Roux où chaque intervention chirurgicale est justifiée scientifiquement dans le détail par les codes de bonne pratique français, européens et américains, l'ARS porte 2 nouvelles accusations contre le Dr Roux en appel.
L'une lui reproche de vouloir sciemment les noyer dans les détails (la chirurgie cardiaque est une discipline de pointe) !
L'autre est encore plus pathétique : en se défendant avec une telle cohérence, le Dr Roux mettrait à mal ses confrères accusateurs à l'ARS ce qui est contraire à la déontologie entre praticiens !
Pour l'ARS donc, que le Dr Roux se défende serait en-soi une faute déontologique, et que pour ce faire il énumère scrupuleusement toutes les preuves scientifiques dont il dispose serait une manoeuvre de diversion ! On est très loin des accusations d'origine jetées à la presse, le taux de mortalité et les escroqueries, qui devaient justifier la révocation du Dr Roux.

L'administration garde un silence gêné sur cette affaire et continue à refuser une enquête administrative, ce qui en soit est un aveu de culpabilité.
Mais tôt ou tard, ce que beaucoup de praticiens en Lorraine appellent l'affaire Dreyfus de la santé éclatera fatalement au grand jour et le Dr Roux, dont toutes les instances disent qu'il n'est coupable de rien, sera réhabilité. La Lorraine, tous corps confondus, frileuse sur cette affaire qui dérange, pourra alors relever la tête.


Hubert de Chevigny
président des opérés du coeur "Metz a du coeur"
650 membres représentant les 8000 opérés du Dr Roux.