L'administration s'est vue déboutée par toutes les instances qu'elle a elle-même sollicitées contre le Dr Roux. Le dossier est vide. Alors pourquoi ne pas réhabiliter le Dr Roux ? Aujourd'hui devant tant de contradictions, l'administration se terre: l'ARS, les hôpitaux publics (CNG), le ministère refusent pour la première fois de répondre aux légitimes préoccupations des patients Lorrains. Lettre à la ministre restée sans réponse :
Madame Marisol Touraine
Madame Marisol Touraine
Ministre de
la Santé
le 26 février 2013
Madame la Ministre,
le 26 février 2013
Madame la Ministre,
J'ai été élu à la tête des 650 patients, opérés du cœur, qui ont été profondément heurtés par la violente campagne de presse, menée par le directeur de l'ARS de Lorraine contre leur chirurgien le Dr Roux, chef de la chirurgie cardiaque du CHR de Metz qui a opéré 8000 patients en 22 ans sans que jamais aucun geste opératoire ne lui ait été reproché.
Une enquête indépendante, et notamment le
sondage mené auprès de nos cardiologues, nous a très vite permis de comprendre
qu'il s'agissait d'une vaste campagne de désinformation à l'initiative d'un
haut fonctionnaire, Mr Grall, qui, à des fins politiques et pour couvrir ses
propres carences, n'a pas hésité à prendre des sanctions aussi violentes
qu'injustifiées à l'encontre d'un praticien de talent dont l'expérience a permis de sauver de nombreuses vies au dire des cardiologues lorrains.
Vous trouverez ci-joint et plus complètement
sur notre site (pierremichelroux.blogspot.com) quelques éléments probants de
notre enquête. Deux ans plus tard, rien n'est à changer. Les 16 points
troublants de cette enquête, présentée en assemblée générale qui a rempli le
palais des congrès de Metz le 1° mars 2011, ont tous été confirmés depuis. Notamment
le fameux taux de mortalité qualifié "d'effroyable" par Mr Grall pour
justifier la fermeture du service du Dr Roux, alors qu'il était en réalité en
dessous de la moyenne nationale.
Qu'en est-il aujourd'hui ? Nous avons suivi
attentivement l'évolution de cette affaire. Les 4 instances sollicitées ont toutes
rejeté les accusations de Mr Grall et blanchi le Dr. Roux.
- La commission d'activité libérale
(CAL) qui a, le 30 nov 2010, démenti les violentes accusations de Mr Grall
sur les honoraires du Dr. Roux. De leur coté, les enquêteurs de l'ARS n'ayant
rien trouvé d'irrégulier, et ce n'est pas faute d'avoir cherché, Mr Grall a du
abandonné subrepticement ses accusations d'escroquerie devant le conseil de
discipline alors qu'il en avait fait un thème majeur de sa campagne de presse
contre le Dr Roux.
- Le comité médical d'établissement
(CME) qui, le 18 jan 2011, a jugé qu'il n'y avait pas matière à envoyer le
Dr. Roux devant un conseil de
discipline, ce qu'avait demandé Mr Grall, qui passera outre.
- Le conseil de discipline du CNG qui,
le 29 avril 2011, après un travail exemplaire, a rejeté la demande de Mr Grall
et jugé qu'il n'y avait pas matière à révoquer le Dr. Roux.
Sur les conseils de Mr Grall, la directrice
du CNG, à l'encontre de la décision de son conseil de discipline, décide, à la
surprise de tous, de révoquer le Dr Roux. Sans raison. Du jamais vu. La lettre
que nous, les patients, lui avons alors adressée est restée sans réponse.
Tout en louant les talents de chirurgien du
Dr Roux, la directrice du CNG a justifié cette décision dans la presse
"pour des raisons d'éthique". Or, depuis, le conseil de discipline de
l'ordre des médecins, seul habilité à juger ces questions d'éthique, a statué
le 9 novembre 2011 au cours d'un débat contradictoire, dirigé par un magistrat,
à l'issu duquel il a rejeté la plainte de Mr Grall et refusé toute sanction à
l'égard du Dr. Roux.
C'est donc sans raison (ni le taux de
mortalité, ni les honoraires, ni l'éthique et aucune plainte) que le Dr Roux se
retrouve révoqué aujourd'hui. L'acharnement médiatique de Mr Grall contre le Dr
Roux reste tout aussi inexpliqué.
Dès lors plus rien ne s'oppose à la
réhabilitation du Dr Roux dans l'hôpital public dont il n'aurait jamais dû être
écarté surtout dans les conditions aussi infamantes que l'on sait : révocation
arbitraire, campagne de presse mensongère
(gravée dans le marbre d'internet), pas de tribune pour se défendre, pas
d'indemnité, pas de recours. Et l'administration aux ressources illimitées de
s'acharner à multiplier les fronts contre le Dr Roux, en vain, inconsciente du
drame humain qu'elle fomente.
Vous avez l'occasion Madame la Ministre, en
désamorçant cette véritable affaire Dreyfus de la santé qui va éclater au grand
jour cette année, nous y veillons, de prendre les devants et de montrer ainsi, que
vous avez la volonté de désamorcer le conflit meurtrier qui oppose, dans
l'hôpital public, administratifs et praticiens aux dépens des patients. Conflit
porté ici à son paroxysme par l'arrogance du directeur de l'ARS. Rien ne vous
oblige à couvrir plus longtemps ces agissements condamnables antérieurs à votre
prise de fonction.
A l'heure où ce dérapage de l'administration
arrive à son dénouement, où la région Lorraine piétine dans la restructuration
de son service de chirurgie cardiaque public mis a mal par cette affaire, où
les patients Lorrains souhaitent retrouver un chef de service de chirurgie
cardiaque qui doive son poste au mérite et à ses talents et non à des intrigues
politiques, les patients que nous sommes, Madame la Ministre, sollicitent une
entrevue pour vous demander de prendre l'initiative de réhabiliter le Dr Roux
en toute légitimité et de redonner aux patients Lorrains la qualité de soin
dont ils n'auraient jamais du être privés.
Dans l'attente de cette rencontre, veuillez
agréer, Madame la Ministre, l’expression de notre très haute considération.
Hubert de
Chevigny
Président
"Metz a Du Cœur" (650 opérés du cœur)
Représentant
les 8000 opérés du Dr Roux
Pièces
jointes issues du site
pierremichelroux.blogspot.com
- Le vrai
taux de mortalité
- L'affaire
du Dr Roux pour les nuls
- Blanchi
par toutes les instances mais révoqué par Mr Grall
- Les
cardiologues n'y croient pas. Un sondage le confirme