Appel à témoignages de praticiens ou de patients qui pourraient confirmer de façon concrète au moins une des accusations de Jean-Yves Grall (ARS) contre le Dr Roux. Dans le cadre de leur quête de vérité les opérés du Dr Roux s'engagent à la publier sur ce site. Merci. hubertdechevigny@gmail.com (ndlr: 10 ans - 30.000 visiteurs - personne en mesure de confirmer ces accusations).

mercredi 29 octobre 2014

Quel jeu joue le Républicain Lorrain ?

Vous êtes nombreux (328) à nous avoir interrogé suite à l'article du Républicain Lorrain du 21 octobre: Hôpital de Metz: "la lenteur de la justice" interroge.
En réalité, rien de vraiment nouveau. Le Républicain Lorrain, prisonnier depuis 4 ans de sa campagne de désinformation sur l'affaire du Dr Roux, tente de peser à nouveau sur le cours de la justice, comme il le fait à la veille de chaque étape judiciaire, quitte à masquer la vérité à ses lecteurs. Une ligne éditoriale précise.

Un "retour en arrière" trompeur, strictement à charge.

Le Républicain Lorrain fait un "retour en arrière" sur cette affaire avec un raccourci étonnant. Il ne nous dit que 2 choses : "A l'automne 2010, le Dr Roux a été suspendu puis révoqué. En juin 2013, le TA a rejeté sa requête". C'est tout.

Mais que s'est-il passé entre l'automne 2010 et juin 2013 que le Républicain Lorrain passe sous silence ?

- La commission d'activité libérale (CAL) a blanchi le Dr Roux le 30 nov 2010.
- Le directeur de l'assurance maladie, en réponse à l'ARS, a blanchi le Dr Roux le 10 déc 2010.
- Le rapport du CHR, en réponse aux "experts", a blanchi le Dr Roux le 14 janvier 2011.
- Le comité médical d'établissement (CME) a blanchi le Dr Roux le 18 janvier 2011.
- Le conseil de discipline de l'hôpital public (CNG) a blanchi le Dr Roux le 29 avril 2011.
- Le conseil de discipline de l'ordre des médecins a blanchi le Dr Roux le 9 nov 2011.
- La chambre des affaires sociales de l'ordre des médecins a blanchi le Dr Roux le 20 fév 2013.
- L'administration a discrètement retiré son appel devant le conseil de discipline national de l'ordre des médecins, le 2 janvier 2013, officialisant pour la première fois l'erreur de Grall (ARS).

Des plaintes contre le Dr Roux ? Alors pourquoi ne pas les citer ?

Le Républicain Lorrain, après cet historique biaisé de la révocation du Dr Roux, laisse habilement entendre qu'il y aurait des plaintes, sous-entendu contre le Dr Roux et même des victimes (avec photo à l'appui), sous-entendu du Dr Roux. En réalité il n'y a ni plainte ni victime.

Soit dit en passant, l'instrumentalisation que fait le Républicain Lorrain de ces familles endeuillées, à des fins de désinformation, nous paraît à nous, opérés du cœur, et à nos familles, quelque peu déplacé.

Qu'en est-il en vérité ?
Depuis 4 ans que cette affaire a commencé, il n'y a aucune plainte contre le Dr Roux contrairement à ce que laissent entendre inlassablement les gros titres du Républicain Lorrain qui a omis de se renseigner auprès du procureur, de l'ordre des médecins ou du CHR.
Preuve étant qu'en 4 ans, le procureur n'a jamais convoqué le Dr Roux. Convocation qui aurait été automatique en cas de plainte contre le Dr Roux.

Les 3 plaintes de Mr Grall, directeur de l'ARS, contre le Dr Roux ont été rejetées par le procureur de la République dans son courrier du 24 novembre 2010: "les 3 signalements qui m'ont été adressés par le directeur de l'ARS ne comportent pas en eux-mêmes la description d'infractions pénales".


Mme Mathieu avait, à la demande de Mr Grall (courriers du 27 octobre, 30 octobre et 2 novembre 2010) et de façon très médiatisée, déposé une plainte devant l'ordre des médecins de Moselle, contre le Dr Roux. Depuis, elle l'a retiré en catimini dés que cette correspondance a été rendue publique.

Quant à la plainte de Mr Grall (ARS) qui avait fait grand bruit dans la presse, elle a été rejetée par le conseil de discipline de l'ordre des médecins du 9 nov 2011. L'ARS a fait appel, mais l'a discrètement retiré depuis.
Par ce retrait, pour la première fois l'administration reconnait officiellement l'erreur de Grall. Silence du Républicain Lorrain.

Notons que ce sont souvent les auteurs de ces 2 plaintes improbables qui font autorité dans les colonnes du Républicain Lorrain lorsqu'il est question de l'affaire du Dr Roux. 

"Une justice lente" ? Mais qu'en est-il des charges ?

Le Républicain Lorrain fait son titre sur la lenteur de la justice, comme si elle profitait au Dr Roux. Mais s'est-il interrogé sur cette soi-disant lenteur ?

Si le procureur, dans le cadre de plaintes contre x, en 4 ans de travail n'a pas jugé utile d'entendre le Dr Roux, qui pourtant n'attend que cela, c'est peut-être tout simplement en raison de l'absence de charges contre celui-ci.

Quant au juge du Tribunal administratif, peut-être a-t-il découvert cette chose à peine croyable. Bien que depuis 4 ans on nous parle des recommandations des sociétés savantes que n'aurait pas respecté le Dr Roux, raison de sa révocation, à l'heure des comptes ses accusateurs sont incapables de citer précisément devant le juge ne serait-ce qu'une seule de ces recommandations, alors que le Dr Roux, lui, identifie précisément chacune des recommandations qui justifient ses interventions.

Des victimes ? Mais pas de dossier à la Commission des Accidents Médicaux.

Par ailleurs le Républicain Lorrain omet de préciser que de ceux qu'il nous présente comme "victimes" sur la photo, aucun d'entre eux, à notre connaissance, n'a saisi la Commission de Recours et d'Indemnisation des Accidents Médicaux (CRCI), première étape lorsqu'il y a un doute sur la qualité d'un geste médical.

En fait, seule Régine Mathieu a présenté un dossier à la CRCI. Elle a été déboutée par un collège d'experts le 15 octobre 2008. Un deuxième collège d'experts l'a également déboutée en contre-expertise le 6 décembre 2009. Tous deux concluent à "l'absence de lien entre une quelconque faute médicale et le décès" du patient.

Faut-il rappeler qu'en 22 ans et 8000 opérations, le Dr Roux ne s'est jamais vu reprocher un seul geste opératoire par la CRCI, comme le rappelle la directrice du CHR dans son rapport officiel du 14 janvier 2011, malgré les pathologies lourdes et les urgences graves qu'on lui adressait quasi quotidiennement ?

Le Républicain Lorrain, des motivations qui restent mystérieuses.

Déjà dans son article du 2 juin 2013, seulement 15 jours avant l'appel au Tribunal administratif, le Républicain Lorrain avait multiplié les contre-vérités à l'égard du Dr Roux (voir sur ce site "Presse, un rectificatif s'impose").

Pourquoi cet acharnement systématique du Républicain Lorrain sur le Dr Roux, quitte à tromper ses lecteurs en leur cachant la vérité ? Pourquoi ce souci permanent de manipuler l'opinion publique et même la justice comme on a pu le constater au Tribunal administratif récemment ?

Dés lors qu'il était informé de la réalité des faits par l'enquête indépendante des patients et leurs conférences de presse, si le Républicain Lorrain avait fait le choix de la vérité et non de la désinformation, nous aurions pu rapidement ramener l'administration à la raison et épargner à notre région cette onéreuse et humiliante mascarade qui dure depuis 4 ans. Sans compter les dommages collatéraux irréparables.

En entretenant sciemment un contexte médiatique favorable à cette imposture, le Républicain Lorrain a pris une lourde responsabilité. Notre courrier à Jean-Marc Lauer, rédacteur en chef, est resté sans réponse.

Hubert de Chevigny
Président des opérés du Dr Roux "Metz a du coeur"